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Les jeunes plus dépendants du marché du travail et de la famille

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« Dans le monde du travail comme dans la vie familiale, le statut des jeunes a changé. Si ces derniers peuvent, au moins dans certains milieux, compter plus qu'autrefois sur l'aide et le soutien de leurs parents, la place qui leur est faite dans l'entreprise s'est considérablement réduite et détériorée », souligne l'INSEE (1).Dans son dernier numéro d'Economie et statistique, rendu public le 26 juin, celui-ci met en évidence «  le rôle important » du déclassement (le fait de posséder un niveau de formation a priori supérieur à celui requis pour l'emploi occupé) dans le processus d'insertion des jeunes sur le marché du travail. En effet, la proportion de surdiplômés a fortement augmenté entre 1986 et 1995, est-il relevé. Ce sont surtout des femmes (en 1995, 24 % des jeunes étaient surdiplômées), des débutants et des salariés occupant un emploi atypique. En outre, pour les jeunes occupant un emploi, le déclassement raccourcit l'horizon professionnel dans l'entreprise et accroît la mobilité sur le marché du travail, sans conduire « toutefois à un emploi correspondant à leur niveau de formation ». L'INSEE note également «  le changement de nature » du phénomène depuis la fin des années…
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