L'Anafé dresse un bilan accablant des zones d'attente pour les étrangers
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Les zones d'attente sont « les oubliettes de l'Etat de droit » . C'est sur ce constat sans ambiguïté que s'ouvre le rapport 1996-1997 des visites des zones d'attente des ports, des aéroports et des gares ferroviaires, publié par l'Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé) (1). Depuis fin 1995, cinq associations (l'Anafé, la Cimade, Amnesty international, France terre d'asile et la Croix-Rouge française) sont agréées pour visiter ces zones où sont maintenus les demandeurs d'asile et les étrangers non admis sur le territoire (2). Et leurs observations sont édifiantes. Quand elles sont utilisées (c'est le cas surtout à Lyon, Marseille, Orly et Roissy), les zones d'attente offrent, en effet, des conditions d'accueil lamentables . Ainsi, « à Roissy, la zone d'attente la plus intensément utilisée, l'impéritie de l'administration a abouti à transformer un étage d'un hôtel standard en une des geôles les plus sordides de France, où même les conditions de sécurité les plus élémentaires ne sont pas respectées », dénoncent les rapporteurs qui jugent, en outre, ces « conditions matérielles incompatibles avec la présence de mineurs ». Autres irrégularités :l'absence…
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