Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 7 min.
Depuis 1991, les urgences des hôpitaux sont incités à se doter d'un service social à part entière. Il intervient, lui aussi, dans l'urgence, pour mettre en place une alternative à l'hospitalisation. L'exemple de Grenoble.
Christine Crotti est assistante sociale au service des urgences du centre hospitalier universitaire de Grenoble depuis janvier 1993 (1). C'est à cette date que l'hôpital - qui emploie 6 700 salariés et dispose de 2 100 lits - se dote d'un véritable service d'accueil des urgences ou SAU : il s'agit là non pas simplement d'un lieu d'information et d'orientation, mais d'un service d'urgence à part entière, doté de 27 lits d'hospitalisation, comprenant un service de médecine, un service-porte et un service de chirurgie. Auxquels il faut ajouter le centre d'accueil des urgences psychiatriques de l'agglomération grenobloise. « Le professeur Guignier, chef de service, s'est appuyé sur le rapport Steg, relatif à la restructuration des urgences, pour demander un SAU, précise Christine Crotti. Il a tout de suite souhaité qu'une assistante sociale rejoigne l'équipe des médecins et des infirmières. » Jusque-là,…
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