L'UDAF de Paris passe ses mesures de tutelle à la loupe
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Parfois ressenties comme « coercitives et pénalisantes », les mesures de tutelle aux prestations sociales, enfant ou adulte (TPSE et TPSA), doivent pourtant être envisagées comme « un moyen de prévention de l'exclusion sociale » destiné, avant tout, à restaurer l'autonomie des personnes. C'est ce qu'affirme l'UDAF de Paris (1) après avoir effectué une analyse exhaustive des 400 mesures de tutelle dont elle a actuellement la charge. Il apparaît en effet que, si la mauvaise gestion des ressources familiales est très souvent à l'origine des mesures de TPSE (80 % des cas), la précarité de ces ressources (66 %) et l'existence de difficultés économiques lourdes (56 %) constituent également des facteurs déterminants. Les bilans effectués au début de chaque mesure par les délégués à la tutelle montrent d'ailleurs que les problèmes d'endettement importants pèsent très lourd dans les difficultés des familles (80 % des cas) avant les problèmes de couple (50 %) et ceux liés à l'éducation des enfants (44 %) (2). Par ailleurs, on apprend que les revenus des familles suivies par l'UDAF de Paris se composent à 92 % de prestations familiales, à 49 % de salaires et à 58 % de pensions alimentaires.Notes(1)…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques