Publié le : Dernière Mise à jour : 01.01.2018Lecture : 2 min.
Créés afin d'offrir une porte de sortie aux personnes en contrat emploi-solidarité (CES) les moins « employables », les contrats emploi consolidé (CEC) se sont progressivement ouverts à des catégories plus jeunes, un peu plus qualifiées et moins souvent au RMI. C'est ce qu'indique une étude réalisée par le Centre d'études de l'emploi (CEE) sur les années 1993 à 1995 (1).Durant cette période, sur près d'un million et demi de personnes embauchées en CES, environ 6 %, soit 90 000 personnes, ont poursuivi en CEC, la moitié dans le secteur associatif et 40 % au sein des collectivités territoriales. Instauré en 1992, ce dispositif avait été conçu comme une alternative destinée aux personnes les plus en difficulté à l'issue d'un CES : allocataires du RMI sans emploi depuis au moins un an, personnes âgées de 50 ans ou plus au chômage de longue durée, demandeurs d'emploi depuis plus de trois ans, personnes handicapées... Et, selon l'étude réalisée par le CEE, l'âge des bénéficiaires, leur niveau de formation et leur situation à l'égard du RMI ont effectivement constitué, dans les premières années, des facteurs discriminants positifs pour accéder au CEC. Cependant, depuis 1993, les embauches…
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