Recevoir la newsletter

« Il faut avoir une pensée politique et économique »

Article réservé aux abonnés

A l'applaudimètre, l'engouement pour Monique Crinon est incontestable (1). A Toulouse, l'an dernier, ou à Lille, récemment, ses interventions rencontrent un vif succès. Est-ce parce qu'au-delà d'un diagnostic sans complaisance sur la réalité sociale, elle appelle les travailleurs sociaux à s'engager ?


Actualités sociales hebdomadaires : Pour vous, l'histoire ne se répète pas. En quoi la pauvreté d'aujourd'hui est-elle différente de celle d'hier ?

Monique Crinon  : Les apparences de la pauvreté - ses conséquences physiques et psychiques sur les individus - restent sensiblement les mêmes d'une époque à une autre. Ce sont des phénomènes qui semblent, a priori, connus. Mais ce qui a profondément changé, ce sont les causes et le contexte de la pauvreté. Notre société a connu certaines périodes durant lesquelles les pauvres restaient inscrits dans un système d'appartenance et d'échange avec, parfois, un réel espoir de promotion sociale. Les populations les plus défavorisées continuaient à faire partie du système productif, même si c'était en situation d'exploitées.…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

LES ACTEURS

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur