Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 7 min.
La reconnaissance de l'aide à domicile passe-t-elle par des normes de qualité ? La démarche entreprise par la FNAAFP/CSF et l'UNASSAD divise fortement.
Faut-il normaliser l'aide à domicile pour éviter qu'elle ne soit dévoyée par l'entrée dans le secteur des logiques économiques et marchandes ? Oui, affirmait François Edouard, secrétaire général de la Fédération nationale des associations de l'aide familiale populaire (FNAAFP/CSF), lors de son dernier colloque (1). « Il nous paraît aujourd'hui incontournable de parvenir à définir des règles communes qui s'imposent à tous pour éviter que n'importe qui fasse n'importe quoi sur ce secteur », indiquait-il.Si cet appel à la normalisation est loin de faire l'unanimité, il est révélateur des profondes inquiétudes des associations d'aide à domicile. Lesquelles, après avoir été fortement déstabilisées par le développement du gré à gré suite aux différentes mesures pour l'emploi, ont vu, depuis la loi du 29 janvier 1996 relative aux emplois de services aux particuliers, leur champ s'ouvrir (sous réserve d'agrément simple ou qualité) aux entreprises (2). Sachant que, selon certains…
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