Le cadre juridique de l'exercice du droit de grève ne sera pas revu, selon Jacques Barrot
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
« Il n'est pas dans l'esprit du gouvernement de revoir le cadre juridique de l'exercice du droit de grève », a affirmé Jacques Barrot lors d'une intervention, le 24 avril, devant le Conseil économique et social, chargé, en janvier dernier, par le Premier ministre, d'une mission d'analyse des dispositifs existants en matière de médiation dans les conflits collectifs de travail. L'occasion pour le ministre du Travail et des Affaires sociales de rappeler que le droit de grève « figure au nombre de nos principes constitutionnels et fait partie intégrante du modèle social que nous entendons préserver et promouvoir ».Dressant un rapide état des lieux, Jacques Barrot a déploré « la très faible utilisation des dispositifs prévus par le code du travail ou les conventions collectives », alors même que ces instruments sont « nombreux et diversifiés » (arbitrage, médiation, conciliation). Trois causes expliquent cette sous-utilisation : la lourdeur et le formalisme des procédures, jugées peu adaptées à la résolution de conflits de courte durée leur méconnaissance par les divers acteurs, partenaires sociaux aussi bien que services administratifs l'absence de culture de la prévention du conflit.Soulignant…
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