Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 7 min.
Quelle place pour les psychologues en institutions sanitaires et sociales ? Auprès des usagers seulement ? En accompagnement des équipes ? Questions ouvertes...
A en croire les médias, le pouvoir des psys ne serait pas loin d'envahir nos vies quotidiennes. Tel n'est pas apparemment le sentiment des psychologues qui exercent dans les institutions sanitaires et sociales. Au moment où, pourtant, le discours politique use et abuse de l'élargissement de la fracture sociale, où l'administration s'alerte sur la souffrance psychique des populations précarisées, où l'aide psychologique se « vend » facilement dans les nouveaux dispositifs d'action sociale et de santé publique (sida, toxicomanie), on pourrait légitimement supposer que l'exercice en institution soit, pour les psychologues, un créneau porteur. Ce n'est pas le cas. D'autant plus peut-être que les institutions - et parfois les psychologues eux-mêmes - ont du mal à cerner leur rôle et leur fonction auprès des usagers et/ou de l'équipe. Chacun alors se façonne une pratique à sa mesure, selon ses propres credos théoriques, son expérience et la demande institutionnelle (1). Un cadre de…
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