Ralentissement des dépenses d'action sociale des départements en 1996
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Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 1 min.
Les dépenses nettes d'action sociale des départements se sont élevées, en 1996, à près de 76 milliards de francs contre 73 en 1995. La hausse est ainsi de l'ordre de 4 % au lieu de 8 % les années précédentes. « On assiste donc bien à une décélération de l'augmentation des dépenses », constate l'Observatoire national de l'action sociale décentralisée (ODAS) (1), qui évalue, chaque année, l'évolution des dépenses d'action sociale des conseils généraux. Toutefois, soulignent ses responsables, « derrière cette moyenne se dessinent des situations différentes ». En effet, quelques départements très peuplés et pesant lourd en termes de dépense d'action sociale tirent les chiffres vers le bas alors que, pour la plupart des autres départements, la hausse dépasse encore les 4 %.Ce ralentissement s'explique, essentiellement, par la « quasi-stagnation » des dépenses d'insertion et d'intervention sociale. « Dans ces deux domaines, observe l'ODAS , les logiques gestionnaires ont fortement pesé pour en contenir les dépenses à un moment où le nombre des bénéficiaires du RMI progresse plus lentement que les années précédentes. » Ainsi, le volet insertion du RMI est-il passé de 3,2 à seulement 3,3…
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