Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
Face à la souffrance psychique des personnes précarisées, la DDASS du Val-d'Oise a créé une commission « Exclusion sociale et santé mentale ». Et impulsé une dynamique.
Ici et là, des initiatives extrêmement diverses se multiplient pour développer des lieux d'écoute permettant d'entendre la souffrance psychique des personnes en situation d'exclusion. Un mal-être à la frange du sanitaire et du social qui, comme l'a mis en évidence le rapport Lazarus (1), bute trop souvent sur le dialogue de sourds entre psychiatres et travailleurs sociaux. Mais au-delà de ces expériences récentes et souvent isolées, peu de départements ont pris réellement le problème à bras-le-corps. C'est dire l'intérêt de la démarche engagée dans le Val-d'Oise, qui va d'ailleurs dans le sens des recommandations du rapport Patris (2) et des orientations du programme d'action pour le renforcement de la cohésion sociale (3).Dans ce département, dès 1995 la DDASS (4) a mis en place, dans le cadre de la commission départementale de santé mentale et à la suite de l'élaboration du schéma d'organisation de la psychiatrie, une commission « Exclusion sociale et santé mentale ».…
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