Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
SUD et CRC attirent aujourd'hui certains travailleurs sociaux en quête d'un « syndicalisme différent » . Que proposent-ils réellement ? Et quel est leur poids face aux grandes fédérations du secteur ?
« Le CRC est un syndicat ouvert et peu bureaucratique qui reste à construire. C'est ça qui nous intéresse. » Pour Cécile Harel, éducatrice spécialisée en AEMO, dans les Hauts-de-Seine, la fédération nationale santé-sociaux Coordonner-rassembler-construire (CRC) (1) n'est pas une organisation comme les autres. C'est, en partie, pour cette raison qu'elle a créé, en septembre dernier, une section syndicale CRC - dont elle est devenue la déléguée - avec une dizaine d'autres salariés de son association. « Ça faisait un moment que nous y pensions. Plusieurs d'entre nous étaient ou avaient été à la CFDT santé-sociaux. Mais nous étions de plus en plus mal à l'aise avec les positions défendues par Nicole Notat et opposés au rôle que l'on veut faire jouer aujourd'hui aux travailleurs sociaux », explique-t-elle. Un malaise qui culmine, d'abord, avec le mouvement social de novembre et décembre 1995 (2), puis, quelques mois plus tard,…
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