La seconde conférence nationale de la famille soumise à la rigueur budgétaire
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 4 min.
Comme elles pouvaient le craindre, les associations familiales sont quelque peu « restées sur leur faim » à l'issue de la seconde conférence nationale de la famille qui s'est tenue à Matignon, le 17 mars.Entouré de 10 de ses ministres, Alain Juppé a, en effet, d'entrée de jeu, invité la cinquantaine de participants (parmi lesquels figuraient également les partenaires sociaux, les représentants des caisses de sécurité sociale, des élus locaux, des associations caritatives, féminines ou de handicapés) à faire preuve de « réalisme » et à tenir compte des « contraintes financières importantes qui existent », décevant par là même ceux qui espéraient encore un « engagement financier fort » de la part du gouvernement. « Nous ne pourrons pas faire tout tout de suite », a-t-il averti, rappelant l'effort actuel de la nation en faveur des familles (250 milliards de francs par an de prestations et près de 100 milliards d'aides fiscales) et fustigeant au passage « l'irresponsabilité » et la « démagogie » de certains, allusion à peine voilée au rapport parlementaire Pinte-Boutin, Oser la famille, dont les propositions se chiffrent entre 120 et 140 milliards de francs (1).Refusant donc de « construire…
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