Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 3 min.
« C'est bien l'absence d'emplois qui constitue la principale cause de maintien au RMI. » Cette conclusion de l'étude que va rendre publique l'ODAS, le 12 mars (1), semble tenir du lieu commun. Pourtant, certains, qui veulent remettre en cause la prestation, se plaisent à considérer que cette dernière n'incite guère les allocataires à chercher ou reprendre un travail. C'est à ce débat, qui revient de façon récurrente depuis 1988, que l'ODAS apporte aujourd'hui sa contribution. Objectif : évaluer, chiffres à l'appui, les effets du SMIC et du RMI, en termes de revenus, pour différents types de ménages. Ce document analyse, d'un strict point de vue comptable, plusieurs situations types (2) concernant trois catégories de ménages : les personnes isolées, les familles monoparentales et les couples avec et sans enfant. Réalisé sous le contrôle d'un groupe de pilotage composé de personnalités qualifiées (DIRMI, INSEE, CNAF, Plan, SESI...), ce rapport n'échappe pourtant pas à la critique, notamment des scientifiques, qui relèvent que la méthode retenue, si elle est juste, ne permet pas de prendre en compte la complexité de toutes les situations. Et ne peut donc faire l'objet de généralisations.…
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