Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 1 min.
Alors que le projet de loi Debré sur l'immigration est toujours en cours d'examen au Parlement, l'Association nationale des assistants de service social (1) indique qu'elle « partage les inquiétudes » exprimées sur ce texte. Réaffirmant les principes de non-discrimination et de respect de la personne qui « fondent l'intervention professionnelle des assistants sociaux », elle estime que certaines mesures du projet de loi « risquent de précariser davantage des familles de nationalité ou d'origine étrangère ». Par ailleurs, elle appelle ses adhérents à « une vigilance accrue face aux utilisations possibles de leurs fonctions à des fins de contrôle et de dénonciation ». Le Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d'éducation populaire (2) « s'oppose », également, au projet de loi et réclame son retrait. « Il n'est pas possible d'accepter un dispositif aggravant la situation des étrangers. La loi française n'a pas à fragiliser toute une population stable, largement régulière et intégrée, en la faisant basculer dans des situations de précarité », proteste-t-il en appelant ses adhérents à se mobiliser.Notes(1) ANAS : 15, rue de Bruxelles…
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