Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 7 min.
Les Hauts Thébaudières tentent de sortir de la prise en charge classique des handicapés visuels. En favorisant l'acquisition de compétences et leur insertion sociale et professionnelle.
L'Institut public pour handicapés visuels des Hauts Thébaudières, à Vertou, près de Nantes (1), a entamé sa « révolution » à la fin des années 80. Et ce, à la faveur de deux événements : la parution des annexes XXIV (2) - qui confirment la mission d'éducation et d'insertion socio-professionnelle des établissements spécialisés - et le renouvellement de l'équipe de direction, qui affirme dès le départ sa volonté de changer le contenu de la formation professionnelle des adolescents.A l'époque, en effet, Jean Poitevin, directeur, Bernard Bardin, directeur des services, Louis Rival, responsable de la formation, et les responsables de la scolarité dressent le constat d'un certain nombre de dysfonctionnements. Ils se sentent insatisfaits du travail accompli en matière d'insertion professionnelle des jeunes de 17 à 22 ans dont ils ont la charge. « Nous avions le sentiment que nous faisions de la formation pour faire de la formation, sans nous occuper d'insertion…
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