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Des psychiatres s'opposent au suivi post-pénal des délinquants sexuels

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« Ce texte est contraire à l'éthique médicale et peu efficace au regard des objectifs qu'il entend poursuivre. » Les principaux syndicats de psychiatres du secteur public   (1) ont exprimé un jugement très net, le 4 février, à l'encontre du projet de loi « renforçant la prévention et la répression des atteintes sexuelles contres les mineurs et des infractions portant atteintes à la dignité de la personne »   (2). Un texte où ils critiquent l'instauration d'un suivi post-pénal avec injonction de soins à l'issue du temps de détention. Il ne s'agit cependant pas d'un refus de l'obligation de soin, précisent les syndicats, reconnaissant que la prise en charge médico-psychologique des délinquants sexuels et de leurs victimes constitue « une mission de service public ». Ce qu'ils contestent, en revanche, c'est le « mélange des registres thérapeutique et répressif, plaçant de facto le médecin en position d'auxiliaire de la justice ». Ainsi, les quatre organisations refusent que l'on « érige le soin en peine » et rappellent que l'indépendance professionnelle du médecin « doit être absolue vis-à-vis du juge » . Par ailleurs, elles critiquent les « présupposés thérapeutiques » à l'origine…
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