Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 2 min.
Si elle part d'un « élan généreux » , la loi sur les fratries du 30 décembre 1996 (1) fait l'impasse sur la complexité de la solidarité fraternelle, soutient Henri Mialocq, psychologue clinicien (2). Et celui-ci insiste sur la reconnaissance de « l'identité personnelle » de chaque enfant.
« Je souhaiterais aborder un sujet qui, me semble-t-il, touche à la mal considération de l'enfant et principalement à la difficulté de reconnaître l'état d'enfance, à travers la sollicitation du lien fraternel en cas de défaillance parentale. La loi du 30 décembre 1996 prévoit que "l'enfant ne doit pas être séparé de ses frères et sœurs, sauf si cela n'est pas possible ou si son intérêt commande une autre solution. S'il y a lieu, le juge statue sur les relations personnelles entre les frères et sœurs ". Ceci dans les cas où l'autorité parentale viendrait à se diviser (divorce, placement des enfants...). Cette loi, votée sur proposition du Parlement des enfants de juin 1996, me paraît pernicieuse à deux points de vue elle s'appuie sur une certaine façon d'entendre…
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