Publié le : Dernière Mise à jour : 15.09.2017Lecture : 7 min.
A Argenteuil, comme dans d'autres villes, les travailleurs sociaux du CCAS doivent répondre, à la fois, aux besoins des habitants et aux attentes de la municipalité. Une mission particulièrement difficile dans un contexte de détresse sociale croissante. Portrait d'une équipe ordinaire.
Dans son bureau du centre communal d'action sociale d'Argenteuil (Val-d'Oise) (1), Cathy Wakim, assistante sociale, reçoit en urgence monsieur H., un célibataire algérien. Au RMI depuis trois ans, il vient de se voir supprimer son allocation. Motif ? Un problème quasi inextricable de carte de séjour. « Il a malheureusement attendu que la situation s'aggrave avant de venir me voir. Il faut dire que l'on demande de plus en plus de papiers pour accorder une autorisation de séjour », constate, agacée, l'assistante sociale. Pour l'heure, assez inquiet, l'ancien soudeur vient faire le point sur les démarches en cours. Un coup de téléphone de l'assistante sociale confirme que son dossier est à l'examen mais qu'il faudra du temps. En attendant, M. H., qui n'a plus de ressources, devra se contenter, comme chaque semaine, du colis alimentaire que lui délivre…
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