Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
La loi du 30 décembre 1996 relative au maintien des liens entre frères et sœurs insère un nouvel article dans le code civil au chapitre de l'autorité parentale. Il prévoit que « l'enfant ne doit pas être séparé de ses frères et sœurs, sauf si cela n'est pas possible ou si son intérêt commande une autre solution. S'il y a lieu, le juge statue sur les relations personnelles entre les frères et sœurs ».Issue d'une proposition du député Roger-Gérard Schwartzenberg (PS, Val-de-Marne), cette disposition vient donner une suite concrète à une résolution du troisième Parlement des enfants de juin 1996 (1).De portée générale, elle devrait s'appliquer dans tous les cas où l'autorité parentale viendrait à se diviser (divorce, séparation...) et non pas seulement dans le cadre des mesures d'assistance éducative (Rap. A.N. nº 3241, Bredin). Elle permet ainsi de « sensibiliser plus encore qu'aujourd'hui le juge et les services sociaux à l'importance du lien de fratrie pour des enfants dont l'environnement familial est désorganisé, rompu ou même reconstitué sous de nouveaux modes » (Rap. Sén. nº 115, Pagès).Les deux exceptions, prévues par la loi, « l 'impossibilité » et « l 'intérêt de l'enfant…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques