Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Faut-il, ou non, contraindre les sans-abri à s'abriter dans les structures d'accueil d'urgence en période de grands froids ? La question se pose brutalement après le décès de plusieurs d'entre eux, morts ces derniers jours en raison des températures extrêmement basses qui règnent actuellement sur le pays (1). Le débat a notamment pris de l'ampleur avec la décision, le 2 janvier, de Philippe Schmit, maire socialiste de Longjumeau, d'obliger les personnes sans domicile fixe à être hébergées temporairement en période de grands froids. Cette mesure fait l'objet d'un arrêté municipal valable jusqu'au 15 avril qui dispose « qu'à défaut de consentement de l'individu, et dans la mesure où sa santé ou sa sécurité est menacée, celui-ci est conduit dans un bâtiment public refuge ». Par ailleurs, un arrêté de même nature a été pris à Dreux, le 5 janvier, par le maire RPR Gérard Hamel.Ces deux décisions ont provoqué plusieurs réactions, notamment celle, indignée, de Médecins du monde (2) pour qui, après les arrêtés anti-mendicité de l'été (3), « il s'agit maintenant de contraindre par la force les sans-domicile à s'abriter du froid pour apaiser les consciences en hiver ». Selon l'association…
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