Cohésion sociale : Jacques Barrot annonce quelques aménagements
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 22.08.2017Lecture : 5 min.
Le Conseil économique et social (CES) a adopté, le 11 décembre, le projet d'avis sur l'avant-projet de loi de cohésion sociale (1) - déjà évoqué dans les ASH (2) - présenté par sa section des affaires sociales. Un avis que Geneviève de Gaulle-Anthonioz, son rapporteur, préfère qualifier d' « exigeant » plutôt que de sévère, comme le suggèrent certains. Le CES déplore, entre autres, le manque de moyens financiers prévus pour la future loi de cohésion sociale. Et, s'il ne condamne pas le principe de l'activation des dépenses passives, il s'inquiète des risques d' « aggravation des inégalités » qui pourraient découler, notamment, de la réforme de l'allocation de solidarité spécifique (ASS). « L'avant-projet de loi aura donné lieu à une concertation sans précédent », s'est félicité, pour sa part, Jacques Barrot devant les membres du CES, rappelant qu'il avait saisi, sur cette question, le Conseil national de lutte contre l'exclusion, le Comité national de l'insertion par l'activité économique, la Commission nationale consultative des droits de l'Homme et le Conseil supérieur du travail social (3). Et qu'une concertation locale a été organisée par les préfets. Par la suite, le texte sera…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques