UN AN DE PRISON FERME À L'ENCONTRE D'UN ÉDUCATEUR : RÉFLEXION DU CNAEMO
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 8 min.
Au lendemain de la condamnation, le 6 juin dernier, par le tribunal correctionnel de Saumur, d'un éducateur, à un an de prison ferme, après le décès d'une petite fille dans d'atroces conditions à la suite de tortures et de privations de soins, le bureau national du CNAEMO (1) adoptait, le 20 juin, le texte suivant. Une position qu'il maintient après la confirmation de ce jugement par la cour d'appel d'Angers, le 26 novembre (voir encadré).
« A l'occasion de ce procès en correctionnelle, le tribunal a placé sur le même banc, mis sur le même plan et rassemblé dans un même jugement, l'amant de la mère qui vivait quotidiennement au domicile de l'enfant et l'éducateur du service d'AEMO concerné. La condamnation, après un mois de délibéré a également été commune aux deux accusés (2). » « Pour le Carrefour national de l'action éducative en milieu ouvert, il apparaît tout à fait normal qu'un éducateur puisse être amené, comme tout citoyen, à répondre de ses actes devant la justice et donc parfaitement normal également que sa responsabilité pénale soit engagée à condition de prendre en compte que ce phénomène…
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