Précarités et ruptures : dépasser les idées reçues
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
De plus en plus de Français sont aujourd'hui convaincus qu'ils pourraient, personnellement, rejoindre tôt ou tard les cercles de l'exclusion et de la pauvreté. Moins alarmistes, la plupart des experts cherchent à relativiser l'inquiétude de l'opinion publique. C'est de ce hiatus persistant entre le grand public et les chercheurs qu'est née, en février 1995, la mission « Précarités et ruptures », confiée à Annie Ratouis, chargée de mission au Commissariat général au Plan.
Pour le commissaire de l'époque, Jean-Baptiste de Foucauld - remplacé depuis par Henri Guaino -, il s'agissait, dans la foulée des travaux du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, de lever cette incertitude en analysant « sous les angles sociologiques, financiers et juridiques les situations de précarités et de ruptures dans la société française ». Les travaux de la mission, qui auraient dû s'achever en avril 1996, ont cependant pris du retard. C'est donc un rapport intermédiaire, et donc inachevé, qui est présenté ici (1). Quant au rapport final, il devrait être rendu à la fin de l'année à Henri Guaino avant d'être confié…
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