Sida et toxicomanie en prison : le rapport Gentilini...
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Publié le : Dernière Mise à jour : 10.09.2017Lecture : 3 min.
C'est le 22 novembre que Jacques Toubon, garde des Sceaux, et Hervé Gaymard, secrétaire d'Etat à la santé et à la sécurité sociale, ont rendu public le rapport du professeur Marc Gentilini, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, consacré au sida, aux hépatites et aux toxicomanies en prison (1). Au départ centrée sur la prise en charge du VIH et de la toxicomanie en milieu pénitentiaire, en vue d'une meilleure application de la loi du 18 janvier 1994 - qui a confié la prise en charge sanitaire des détenus au service public hospitalier (2) -, la mission du professeur Gentilini a été élargie, à sa demande, à l'ensemble des problèmes sanitaires en prison. Le résultat souffre quelque peu de cette vaste ambition. De constats largement connus, en multiples recommandations générales et souvent imprécises, les deux tomes de ce rapport « catalogue », rédigé en collaboration avec le docteur Jean Tchériatchoukine, inspecteur général des affaires sociales, se veulent « une sorte de première mise au point de l'application dans les faits de la loi du 18 janvier 1994 ». Ou plutôt de sa non-application dans certains domaines, même si Marc Gentilini…
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