La détresse croissante des populations en accueil d'urgence
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 3 min.
Selon 38 % des personnes interrogées (contre 46 % l'an passé), il y a eu un gonflement de la demande d'accueil et d'hébergement d'urgence durant l'hiver 1995-1996. Et pour la première fois, une majorité estime que le réseau de prise en charge, à l'échelle de la ville ou du département, serait suffisant même si l'hiver devait être très rigoureux. Sachant qu'un tiers des personnes le jugent encore insuffisant, selon les premiers résultats de la quatrième enquête sur l'évolution de l'urgence sociale (1) réalisée par le Crédoc à la demande de la FNARS (2), rendus publics le 18 novembre.Plus des deux tiers des responsables départementaux pensent que le nombre de places a été à la hauteur des besoins, 50 % estimant encore insuffisant l'hébergement collectif en appartement. Il apparaît que 80 départements ont un lieu d'accueil ouvert 24 heures/24. Quant aux autres, la moitié disposent d'une permanence assurée entre plusieurs établissements. Un tiers des départements, selon les responsables, ont pris, l'hiver dernier, des mesures exceptionnelles d'urgence. En outre, plus des trois quarts d'entre eux consacrent des crédits spécifiques (en dehors de ceux des CHRS) à la prise en charge de l'urgence.…
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