Créé en 1946 pour favoriser le dialogue entre catégories socioprofessionnelles et conseiller le gouvernement, le Conseil économique et social (CES) fête ses 50 ans. Présidente de sa section des affaires sociales, et représentant la CGT-FO, Paulette Hofman plaide en faveur de cette institution qui constitue, selon elle, un indispensable lieu de dialogue.
Actualités sociales hebdomadaires : On reproche parfois au CES d'être un peu la vieille dame endormie des institutions, de ne pas avoir de réelle utilité. Est-ce le cas ? Paulette Hofman : Non, je ne le crois pas. Dans son cadre actuel, le CES conserve toute sa pertinence. Pour moi qui ai un long passé syndical, je constate que c'est un endroit où des gens qui n'ont pas beaucoup de raisons d'être d'accord arrivent à se mettre autour d'une table, à discuter de sujets d'actualité et à émettre des avis. C'est un rôle de conseil essentiel, même s'il n'est pas très spectaculaire. Il est vrai que le CES se situe un peu hors des passions dans la mesure où, les uns et les autres, nous ne sommes pas élus mais soumis à désignation. Par conséquent, nous pouvons plus facilement essayer de réfléchir…
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