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« LE RECOURS À L'OBLIGATION ALIMENTAIRE DÉNATURE LE RMI »

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35 professeurs d'université, chercheurs du CNRS, statisticiens, chargés d'étude et responsables de programmes ayant contribué à l'évaluation du RMI, réunis dans un collectif baptisé « Larochefoucauld-Liancourt », s'opposent, dans un texte adressé aux ASH , à la mise en œuvre de l'obligation alimentaire à l'encontre des familles des titulaires du RMI (1).
« L'Assemblée nationale a voté en décembre 1988 à la quasi-unanimité l'instauration du revenu minimum d'insertion. Précurseur en tout point, ce nouveau dispositif remettait la question de la citoyenneté sociale au centre du rapport que notre nation entretient avec les plus démunis de ses membres. Il instaurait un droit au revenu, synonyme de décence minimale et de sécurité, pour les rejetés de la société. Il définissait aussi une créance nouvelle : le droit à l'insertion  c'est-à-dire le droit de réclamer à la puissance publique les moyens d'une intégration normale. Avoir une activité socialement reconnue, disposer d'un toit, accéder à la santé, pouvoir s'éduquer et se former, tels étaient les grands axes de ce droit à l'insertion.…
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