La conférence nationale de santé confrontée aux impératifs financiers
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 2 min.
Jacques Barrot a appelé à un « changement culturel » pour faire « évoluer le rapport des Français à la santé » en ouvrant, le 2 septembre, les travaux de la première conférence nationale de santé, qui s'est tenue à huis clos à Paris pendant trois jours. « On peut soigner mieux en dépensant moins », a affirmé le ministre du Travail et des Affaires sociales, insistant, devant les 72 membres de la conférence composée en majorité de professionnels de la santé (1), sur la nécessité « d'un pilotage cohérent » en matière de politique de santé et « d'une définition plus précise des priorités ». Instaurée par le plan Juppé, la conférence est chargée, sur la base du récent rapport du Haut Comité de la santé publique (2), d'élaborer et de remettre au gouvernement, avant le 14 septembre, un rapport sur les priorités de la politique de santé publique. Un document qui servira de base au projet de loi de financement de la sécurité sociale, qui devrait être présenté au conseil des ministres du 18 septembre.La première conférence nationale de santé intervient « alors que notre système de santé est à la croisée des chemins », a d'emblée souligné Jacques Barrot. De fait, le déficit de la sécurité…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques