Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Après l'expulsion par les forces de l'ordre des sans-papiers réfugiés dans l'église Saint-Bernard - expulsion qui a provoqué l'indignation de très nombreuses organisations politiques, syndicales et associatives (1) -, le collège des médiateurs (2) dénonce « la logique qui [...] a conduit le gouvernement à agir à l'égard des sans-papiers dans la précipitation et la brutalité ». Stigmatisant la « non-maîtrise de la situation » et le « non-respect du droit », il juge « inhumain et contraire au droit » de séparer des familles, d'expulser des mères avec leurs enfants, d'infliger des humiliations et des vexations aux personnes arrêtées et de faire courir à certains de ceux que l'on expulse « des risques pour leur liberté et pour leur vie dans leurs pays d'origine ». « Les éléments de l'Etat de droit manquent ici cruellement », concluent les médiateurs, appelant à « repenser la politique des migrations internationales ».L'indignation domine également à la Coordination nationale des collectifs d'assistants sociaux (Concass) (3), où l'on déplore l'intervention des forces de l'ordre à l'encontre des sans-papiers. « Cet événement renforce les nombreux constats déjà faits par les travailleurs…
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