Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
Comment le Service social d'aide aux émigrants (SSAE) intervient-il auprès des sans-papiers réfugiés depuis fin juin dans l'église Saint-Bernard à Paris, et dont dix d'entre eux observent une grève de la faim depuis plus d'un mois et demi (1) ? Et quelle est sa position sur le fond de l'affaire ? Entretien avec son sous-directeur de l'action territoriale, Monique Moreira.
ASH : De quelle façon le SSAE est-il intervenu dans le conflit ? M.M. : Nous sommes d'abord intervenus en amont, plusieurs familles aujourd'hui membres du collectif ayant été en contact avec le service pour des problèmes de régularisation. Malheureusement, elles ne remplissaient aucun critère qui aurait permis, au moins, de déposer des demandes de dérogation. Par la suite, devant l'impasse dans laquelle le collectif des familles et les associations se sont trouvés, un collège d'une vingtaine de médiateurs s'est constitué, parmi lesquels quatre administrateurs du SSAE ne représentant cependant pas officiellement le service (2). En accord avec les familles, les médiateurs voulaient obtenir le principe de négociations avec les pouvoirs…
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