Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Même si les quartiers où se développe la violence urbaine présentent des caractéristiques socio-démographiques souvent proches, leur situation est cependant loin d'être aussi homogène, voire stéréotypée, qu'il n'y paraît parfois. C'est ce que montre l'étude sur les jeunes et les violences urbaines dans les quartiers alsaciens (1) réalisée par l'Observatoire régional d'Alsace de l'intégration et de la ville. Objectifs de cette recherche menée dans huit quartiers des agglomérations de Strasbourg, Colmar et Mulhouse :dresser un état des lieux, site par site, afin de « dépasser les représentations ». Ainsi, expliquent les chercheurs, « il n'apparaît pas de violence type » , les actes de violence étant, à l'origine, assez spécifiques au quartier dans lequel ils se déroulent. Il n'existe pas non plus de profil type du jeune violent ni de groupes de casseurs « stables et permanents ». Ainsi, au-delà de l'existence de quelques leaders connus et déjà dans un processus de délinquance, le « bataillon principal » engagé dans les flambées de violence est composé de jeunes « de milieux familiaux divers, issus ou non de l'immigration ». Des familles qui sont cependant perçues comme « globalement…
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