Emotion à l'UDAF des Bouches-du-Rhône après l'agression d'un cadre
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 1 min.
Dernière en date dans la liste des agressions subies par des travailleurs sociaux (1), celle dont a été victime, le 20 juin, l'adjoint au chef du service des majeurs protégés de l'Union départementale des associations familiales (UDAF) des Bouches-du-Rhône (2), blessé à l'arme blanche par un majeur protégé. Cet événement, qui fait écho au meurtre d'une éducatrice spécialisée de l'UDAF de Lille commis en 1995 (3), a évidemment provoqué une vive émotion parmi les 95 salariés de l'UDAF, 44 d'entre eux décidant de débrayer deux heures durant, le 28 juin, afin de manifester leur inquiétude. « C'est l'absence de prise en considération des difficultés auxquelles nous sommes confrontés dans l'exercice de notre travail qui a été une nouvelle fois mise en évidence », expliquent-ils, appuyés par la section syndicale CFDT, dans une lettre adressée, notamment, au conseil d'administration de l'UDAF, à l'UNAF et à l'ensemble des UDAF. En effet, déplorent-ils, le problème de la violence a déjà été abordé au sein de l'UDAF à l'occasion de précédentes agressions mais « ces réflexions n'ont pas abouti à des solutions ou des réponses adaptées ». Leur revendication ? « Malgré la dangerosité indéniable…
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