Le CNS brise le silence sur le sida en Antilles-Guyane
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Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 2 min.
Dans un rapport rendu public le 1er juillet, le Conseil national du sida (CNS) (1) recommande que « des mesures exceptionnelles » soient prises pour combler les déficits structurels des départements français d'Amérique (Guyane, Martinique, Guadeloupe). Et dénonce la coopération sanitaire de la France, « trop limitée à des actions ponctuelles ». C'est ainsi qu'il dresse un état des lieux très critique sur la situation du sida dans ces départements, soulignant le silence sur ce sujet en métropole où l'on se retranche derrière la complexité des processus de décision et « les spécificités antillo-guyanaises ». La Guadeloupe, la Martinique et la Guyane - avec respectivement 594,331 et 458 cas en 1995 - sont parmi les départements français les plus touchés par le sida, rappelle-t-il. Avec, en Guyane, un taux de cas de sida déclaré par million d'habitants six fois et demie supérieur à ce qu'il est dans la France entière. Traits caractéristiques de l'épidémie : une transmission majoritairement hétérosexuelle (alors que celle-ci ne représente que 13 % des cas en métropole) et une importante croissance du nombre de cas chez la femme et l'enfant. Si le dispositif de lutte contre le sida…
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