Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
« Prenons la parole ! », s'étaient exclamés dans nos colonnes, lors de la mobilisation sociale de l'hiver dernier, un certain nombre de chercheurs et de professionnels du social (1). Ils interpellaient les travailleurs sociaux et les enjoignaient de « faire entendre la misère, les inutiles au monde » . Un appel qui a finalement reçu peu d'écho puisque 330 personnes seulement l'avaient signé à la fin avril (2). Mieux vaut tard que jamais, des assistantes sociales scolaires de la SGPEN-CGT (3) apportent à leur tour leur contribution en proposant de réinventer les pratiques professionnelles.
« Quelques mois après l'appel lancé par les chercheurs dans les ASH, suite au grand mouvement de grève de décembre 1995 et au silence qui s'en est suivi, il est urgent pour nous, assistantes sociales scolaires, de contribuer au débat sur les inégalités, l'exclusion, l'avenir des services publics et celui de l'école. « Dans le débat médiatique actuel sur la violence et l'échec scolaire, trop assourdissant pour être honnête et…
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