Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
« Une société qui refuse de regarder ce qu'elle est, s'interdit de résoudre les problèmes » , s'indigne Henri Leclerc, président de la Ligue des droits de l'Homme (1), après la publication de nouveaux arrêtés anti-mendicité (2).
ASH : Comment réagissez-vous aux nouveaux arrêtés anti-mendicité qui viennent d'être pris ? H.L. : La Ligue des droits de l'Homme réagit à ces nouveaux arrêtés comme elle l'avait déjà fait l'an dernier. C'est-à-dire que nous considérons que, dans la situation actuelle, sous prétexte de préserver je ne sais quelle dignité humaine, on porte en réalité atteinte, de façon très grave, à la liberté de certaines personnes. Et il n'est pas vrai que ces arrêtés répondent à des troubles de l'ordre public. Si c'était le cas, il serait tout à fait possible d'intervenir. Le problème, c'est que les pauvres ne font pas bien dans le tableau. Or, non seulement ces arrêtés sont contraires à la loi, mais, de toute façon, cela ne sert à rien de vouloir effacer les pauvres. Ils existent. Même si le fait de les voir est apparemment gênant pour…
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