Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 3 min.
Les arrêtés anti-mendicité recommencent à pleuvoir, notamment dans les villes de la Côte d'Azur (1), au moment où Jacques Barrot annonce que le projet de loi-cadre contre l'exclusion est en panne de moyens financiers dans l'immédiat. Alors, faute de mieux, on renvoie Danielle Huèges et Bernard Quaretta, déjà chargés l'an dernier par Xavier Emmanuelli d'un rapport sur le même sujet (2), à la rencontre, l'une des municipalités, l'autre des DDASS. Interview croisée sur les atouts et les limites d'une telle mission.
Actualités sociales hebdomadaires : Les nouveaux arrêtés anti-mendicité que l'on voit refleurir sont-ils le signe que votre rapport n'aura servi à rien ? Bernard Quaretta : Je ne dirais pas cela. Mais, plutôt, que le temps a été trop court et que l'été est arrivé trop vite. Entre le moment où l'on a mené la médiation sur le terrain, personnalisée par Mme Huèges, et le rendu du rapport, le temps de mettre en place et de coordonner le travail à faire dans les villes nous a manqué. Actuellement, des municipalités se retrouvent avec les mêmes problèmes que…
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