Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
La question de l'effectivité des droits des personnes atteintes de maladie mentale déborde largement le cadre juridique. Soulevant des problèmes éthiques mais également économiques.
Le droit est-il le même pour tous ? Les droits de l'Homme recouvrent-ils les droits et les devoirs des personnes atteintes de troubles psychiques ? Où en est-on de l'application du droit vis-à-vis de ces dernières ? Autant de questions complexes qui débordent largement le cadre de la rhétorique juridique, comme vient encore de le montrer le Conseil économique et social dans son avis sur « Les droits de la personne malade » (1). Et dont les enjeux en termes de statut du malade mental et de la réalité de son insertion ont été mis en lumière lors du IIIe congrès européen de la commission psychiatrie de l'Association européenne des directeurs d'hôpitaux (AEDH) (2). Un arrêt de la Cour européenne Chacun s'accorde aujourd'hui à affirmer « l'exigence éthique de l'application universelle des droits de l'Homme », constate Marco Borghi, directeur de l'Institut d'éthique et des droits de l'Homme de l'université de Fribourg, en Suisse. Mais la réalité est autrement…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques