Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
Difficile de se loger pour des jeunes au parcours professionnel instable et qui suscitent la méfiance auprès des propriétaires. Les associations Pact-Arim développent des actions spécifiques en leur faveur. Le point sur la situation à la lumière des expériences de Caen et de Marseille.
Ballotés de stages en contrats formation éphémères pendant des périodes de plus en plus longues, les jeunes ne présentent pas les garanties suffisantes pour prétendre à un logement de droit commun. Sans emploi stable pas d'habitat, et sans habitat pas de projet à long terme. La solution mise en œuvre par les associations Pact-Arim ? Mobiliser le parc privé vacant, et faire du jeune l'acteur d'un parcours global et personnalisé d'insertion par l'habitat.Pour mener leur action en faveur du logement des jeunes, les associations se sont appuyées sur diverses observations. La plus manifeste : la précarité économique. « La phase des 15-25 ans est faite d'alternances entre salariat et prise en charge sociale et parentale : plus d'un jeune sur dix est sans emploi », constate ainsi François Dubin, président de la Fédération nationale des centres Pact-Arim (FNC…
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