Publié le : Dernière Mise à jour : 06.09.2017Lecture : 7 min.
Les groupements d'employeurs pour l'insertion et la qualification connaissent un développement accéléré. Un succès qui n'est cependant pas dénué de risques. Le point avec un rapport du CNCE-GEIQ.
Chaque mois, une cinquantaine de demandes de renseignements sur les conditions de création d'un groupement d'employeurs pour l'insertion et la qualification (GEIQ) arrivent sur le bureau de Daniel Vatant, le tout nouveau secrétaire général du Comité national de coordination et d'évaluation (CNCE) des GEIQ. Tout le monde, ou presque, s'intéresse aux GEIQ : des associations d'insertion, des missions locales et des PLIE mais aussi des organismes de formation, des cabinets-conseil, des comités de bassin, des organisations professionnelles, des administrations déconcentrées... Créé en 1988 en Poitou-Charentes et relancé en 1991 à Périgueux (1), ce dispositif - un groupement d'employeurs qui permet à des personnes non qualifiées d'alterner les séquences de travail au sein de PME-PMI et des périodes de formation -connaît en effet un succès grandissant : sur les 50 structures actuellement en activité (voir encadré ci-contre), près de la moitié ont…
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