Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 7 min.
Plus de dix ans après la décentralisation, les cadres supérieurs de l'action sociale territoriale occupent une position certes centrale, mais incertaine. Et s'interrogent sur le sens de leur action entre les exigences des élus et les attentes des travailleurs sociaux.
« On a parfois l'impression que le cadre de l'action sociale territoriale n'a pas de consistance propre. Il apparaît comme une simple courroie de transmission. Quelqu'un qui traduit les demandes des élus en objectifs de services et fait remonter les pratiques du terrain vers les responsables politiques. » De façon provocante, c'est une question éminemment sensible que Michel Calvo, directeur de l'Observatoire de la précarité, de l'insertion et de l'intégration Languedoc-Roussillon, a soulevé devant une centaine de cadres des services sociaux territoriaux, réunis à Grenoble à l'occasion de deux journées d'étude organisées par l'Ecole nationale d'application des cadres territoriaux du Centre national de la fonction publique territoriale (ENACT-CNFPT) (1). Car plus de dix ans après la décentralisation, le rôle des cadres sociaux supérieurs de la fonction publique territoriale…
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