Deux hôpitaux de jour parisiens victimes de restrictions budgétaires
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
« 52 enfants risquent de se retrouver sans lieu de soins », s'alarment les responsables et salariés de deux hôpitaux de jour parisiens (1) - les centres Marie Abadie et Salneuve - ainsi que certains parents des jeunes accueillis dans ces établissements (autistes ayant des problèmes somatiques ou sensoriels). La raison de leur inquiétude ? Un taux directeur fixé à 0 % pour 1996, contre 0,43 % pour l'ensemble de la psychiatrie dans la capitale (2). « Ce chiffre représente une véritable baisse budgétaire compte tenu de l'augmentation de nos charges incompressibles due, notamment, à la hausse de la TVA et aux obligations liées aux conventions collectives », expliquent les responsables des deux structures. Parents, directions et salariés font donc front commun, redoutant d'être obligés, à terme, de mettre la clef sous la porte. Selon eux, « il manque déjà 600 places en région parisienne, et ces deux hôpitaux de jour reçoivent des enfants pour lesquels il n'existe pratiquement aucune alternative étant donné la spécificité de leurs troubles ». D'autant, précisent-ils, que les reprises de déficit ne seront plus possibles à partir de l'an prochain, le système de financement par prix de…
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