Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : BALLAND VALERIE, COUPRIE EMMANUELLELecture : 8 min.
Avec la fin de la trêve hivernale, depuis le 15 mars, les expulsions ont repris. L'occasion de faire le point sur le déroulement de la procédure applicable en cas d'impayés de loyers, motif de loin le plus fréquemment invoqué.
La trêve hivernale, qui interdit toute expulsion entre le 1er novembre et le 15 mars, a pris fin. Toutefois, si l'expulsion, qui consiste dans la libération forcée d'un lieu habité ou d'un local servant à l'habitation principale, est autorisée pendant les 7 mois qui viennent, elle ne peut intervenir qu'après une décision du juge d'instance l'autorisant et uniquement sur intervention d'un huissier de justice.Concrètement, l'expulsion peut être demandée pour non-paiement du loyer et des charges, du dépôt de garantie, ou pour non-souscription d'une assurance des risques locatifs. Autres cas : lorsque le locataire cause des troubles du voisinage, sous-loue son logement alors que le contrat de bail l'interdit, se maintient dans les lieux après le non-renouvellement du bail (1), ou occupe un logement faisant l'objet d'un arrêté de péril.Du règlement amiable à l'expulsion proprement dite, le bailleur peut faire valoir…
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