Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Le droit à la vérité. C'est ce que réclame, non sans passion, Jean-Claude Gasc, président de l'Association nationale pour le droit des pupilles de l'Etat et des adoptés à leurs origines (1). Il reproche aux associations de parents adoptifs, notamment, de vouloir, à travers la proposition de loi Mattei sur l'adoption (2), bloquer l'accès des personnes abandonnées sous X à leurs origines.
ASH : Quels sont les principaux objectifs de votre association ? J.-C.G. : C'est clair. Nous souhaitons l'accès aux origines le plus total, comme ça se fait dans tous les pays du monde. On a trop souvent coutume de dire, en France, que l'abandon est inéluctable ou que l'accouchement sous X est un « geste d'amour ». C'est totalement faux. Il s'agit surtout de femmes en détresse qui sont contraintes d'abandonner leur enfant parce qu'elles n'ont pas les moyens de faire autrement. Si elles avaient eu du travail ou un soutien de la part de leur famille, elles auraient pu le garder. Que l'abandon soit parfois indispensable, comme dans les cas de viol, d'inceste ou de maltraitance, c'est…
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