Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 7 min.
Pris de vitesse par la proposition de loi Mattei sur l'adoption et paralysé par le débat entre partisans et adversaires de la levée du secret, le groupe sur l'accès des pupilles de l'Etat à leurs origines vient de remettre son rapport. S'il laisse d'aucuns insatisfaits, il dresse néanmoins un état des lieux accablant des pratiques de certains départements.
Prévu initialement pour le 31 janvier, le rapport du groupe de travail sur l'accès des pupilles et anciens pupilles de l'Etat à leurs origines, présidé par Pierre Pascal, inspecteur général des affaires sociales, a finalement été rendu le 23 février à Jacques Barrot (1). On se souvient peut-être que ce groupe avait été mis en place en mai 1995, par Simone Veil, dans la foulée du rapport sur l'adoption remis au Premier ministre par le député (UDF) Jean-François Mattei (2). Lequel évoquait, notamment, le délicat problème de l'accès des personnes adoptées à leurs origines, sans toutefois trancher le débat passionnel opposant les tenants du secret aux défenseurs du droit de savoir (3). Aussi Simone Veil avait-elle décidé de constituer le groupe Pascal afin de clarifier cette question…
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