Publié le : Dernière Mise à jour : 28.09.2017Lecture : 1 min.
« Les autismes et troubles apparentés créent des handicapés à vie pour lesquels une réponse sociale s'impose. Reconnaître l'autisme comme un handicap, c'est reconnaître l'insuffisance de la réponse jusqu'ici donnée par les soins que vous pratiquez, quels que soient votre engagement et vos qualités personnelles. ». C'est ce que répond Nicole Toureille, fondatrice de l'association Pro Aid autisme (1), à Jean-Pierre Rouillon, directeur-adjoint d'un établissement spécialisé, après l'entretien sur la proposition de loi sur l'autisme que celui-ci a accordé aux ASH (2). Revenant notamment sur la question des soins, Nicole Toureille entend ainsi rappeler « l'insuffisance de tous les traitements actuels, psychanalytiques et autres ». Y compris, insiste-t-elle, de l'approche lacanienne défendue par certains professionnels, dont Jean-Pierre Rouillon.Quant à la question de savoir s'il faut, ou non, créer des établissements spécifiques pour accueillir les autistes, elle reproche au praticien de vouloir « ne rien faire surtout [...] qui suscite trop de risques ». Enfin, elle défend la proposition de loi sur l'autisme qui, selon elle, « marque peut-être la volonté de prendre en compte : la carence…
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