Fiscalité des plus modestes : des syndicats et des associations se mobilisent
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 06.09.2017Lecture : 2 min.
Plusieurs syndicats de l'administration des finances et des organisations de chômeurs et de soutien aux immigrés ont dénoncé, le 23 février, les difficultés auxquelles sont actuellement confrontées les populations les plus modestes en matière de fiscalité (1). « La fiscalité n'est pas simple pour les salariés. Elle l'est encore moins pour les chômeurs », ont-ils souligné, s'alarmant, en particulier, de la montée du phénomène des dettes fiscales des ménages. En effet, les salariés perdant leur emploi subissent une baisse de leurs revenus et ont parfois du mal à acquitter les divers impôts directs. « L'endettement fiscal qui peut en résulter contribue dès lors à accroître les difficultés, voire à accélérer le cycle de l'exclusion », s'indignent syndicats et associations, soulignant le rôle joué dans ce processus par la hausse des impôts locaux. Or, tant en ce qui concerne les remises d'impôts que le rééchelonnement de la dette, « les décisions relèvent de la seule appréciation des services (impôts ou Trésor) », déplorent-ils. Ils demandent donc la mise en place d'un moratoire automatique du paiement de l'impôt lorsque les revenus d'un foyer fiscal chutent, d'une année sur l'autre,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques