Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 4 min.
C'est un véritable réquisitoire contre les conditions d'accueil des sans-abri au Chapsa de Nanterre qui a été remis, le 22 janvier, à Xavier Emmanuelli (longtemps responsable de son antenne médicale) par l'IGAS. Un rapport dont l'impact est d'autant plus fort qu'il concerne un établissement symbolique de par sa taille, sa notoriété et son ancienneté.
« L'évolution de la population sans abri génère des problèmes nouveaux auxquels le Centre d'hébergement et d'accueil des personnes sans abri (Chapsa) n'a pas été préparé », déplore ainsi, d'emblée, l'inspection générale des affaires sociales (1). En effet, à une clientèle traditionnelle composée de clochards, se sont ajoutés de nombreux jeunes en difficulté « plus agressifs, plus exigeants, souvent détenteurs d'armes et davantage marqués par les pathologies comportementales ». Parallèlement, le nombre des étrangers a fortement augmenté pour atteindre, actuellement, 40 % des personnes accueillies dans l'établissement. Or, martèlent les rapporteurs, « cette évolution, qui n'est pas propre au Chapsa, se heurte, dans le cas de cette institution, à l'énormité de ses capacités (300 lits), à…
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