Le comité d'éthique rend un avis mesuré sur l'autisme
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 3 min.
« La situation actuelle dans le domaine de l'autisme est caractérisée par l'insuffisance des connaissances scientifiques et par l'incertitude. » Avec cet avis sur la prise en charge des personnes autistes, rendu le 10 janvier, le comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE) (1) n'aura certes pas tranché le débat sur l'autisme qui anime, voire oppose, depuis déjà longtemps les associations de parents ainsi que les professionnels de l'éducation spécialisée et de la psychiatrie. A l'origine de l'avis du CCNE : la demande de saisine déposée en septembre 1994 par Autisme France, l'une des principales associations de parents d'enfants autistes. Celle-ci posait alors le problème du diagnostic précoce de l'autisme ainsi que du droit à l'éducation et à une prise en charge adaptée pour les personnes concernées. En outre, elle dénonçait, une nouvelle fois, le fait « de privilégier des hypothèses qui rendent les parents responsables de ce trouble, hypothèses non validées scientifiquement ». Depuis cette date, plusieurs pièces nouvelles ont été versées au dossier sur la prise en charge des autistes avec les rapports de l'IGAS, de l'ANDEM et de la DAS (2)…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques