Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 7 min.
Dans un contexte politique et social tendu, une certaine pratique de l'islam gagne du terrain dans les quartiers en difficulté. Dépourvus de véritables points de repère, comment les travailleurs sociaux peuvent-ils concilier religion et intervention sociale ?
Certaines pratiques de l'islam sont-elles compatibles avec les valeurs de la République et les principes fondateurs du travail social ? Faut-il répondre aux demandes plus ou moins explicites des jeunes (et parfois des parents) et les aider à découvrir leur propre religion ? Quitte, pour cela, à sortir d'une conception stricte du travail éducatif. Faut-il, au contraire, s'en tenir au respect rigoureux, voire rigide, de la laïcité (1) ? Et quelle attitude adopter à l'égard de certaines associations musulmanes qui, nouvellement implantées dans les cités, concurrencent parfois directement les services sociaux et les clubs de prévention ?Revenant de façon lancinante chez les travailleurs sociaux, toutes ces questions ont été évoquées, en septembre dernier, quelques jours seulement après la mort médiatisée de Khaled Kelkal (2), lors d'un séminaire consacré à l'islam et au travail social (3).…
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